Bienvenue sur le blog de frasq.

Vous trouverez ici de quoi découvrir ou prolonger encore un temps les moments partagés au cours de ces premières rencontres de la performance.

Un préalable et un suivi essentiel aux réflexions que nous développeront par la suite:

- A travers le catalogue de la manifestation.

- En préparation des prochaines rencontres de l'automne 2010.

N'hésitez pas à nous faire part de vos impressions.

Pour plus de renseignements sur la programmation, rendez-vous sur notre site:

http://www.frasq.com/

Aperçu d'atelier.

Atelier scolaire – vendredi 16 octobre 

Classe de CM1, Ecole Henri Barbusse 

 
      L’atelier avait pour but de permettre aux élèves d’appréhender la forme de la performance à partir notamment de l’interprétation de « Walk », une partition composée par Michael Parsons en 1969, dont le principe consiste à se déplacer dans un espace ouvert. A travers cette interprétation, il s’agissait d’inciter les élèves à prêter attention à un geste aussi simple et coutumier que la marche, et à considérer le corps dans sa dimension esthétique.

9h30 Accueil des enfants au Générateur 

Présentation de frasq, et plus largement de la forme de la performance. Cette introduction s’articule autour de la question suivante : Comment la performance peut-elle produire une trace ? 

10h   « Walk » 

Lore Gablier, commissaire de l'exposition, montre aux élèves un film qu’elle a réalisé à l’occasion de l’interprétation de la partition « Walk » par un groupe de volontaires dans le cadre du Festival de l’Echangeur en Picardie, puis leur en explique le principe et le déroulé. Ensuite, les enfant procèdent eux-mêmes à  l’interprétation, avec pour consigne de prêter particulièrement attention à la manière dont ils se déplacent et occupent l’espace, et d’observer ce que provoquent ou produisent leurs déplacements (sons, rythmes, déséquilibres, rencontres, télescopages,...)

11h Présentation du travail de Ghenadie Popescu, en présence de l’artiste

Lore Gablier introduit le travail de Ghenadie Popescu et le travail de résidence qu’il mène au Générateur, notamment par le biais d’extraits vidéos réalisé par l’artiste sur une étape de son travail autour du périphérique. L’occasion d’aborder également les notions d’identité culturelle et de frontières, dont l’artiste traite principalement. 

11h30 Interprétation de « Walk » sur la place du marché à Gentilly
Pour conclure l’atelier, et sur le chemin de retour à l’école, les élèves ont, une dernière fois, interprété « Walk » sur la place du marché, transformant l’espace public en ère de jeu.

     Pour en savoir plus sur les ateliers , n'hésitez pas à contacter l'équipe du Générateur: contact@legenerateur.com / 01 49 46 99 14

Du 13 au 24 octobre

Corps en Papouasie

Action/image

Christine Renée Graz
A la Galerie Deborah Zafman.

       Un lieu, une pièce. Un rendez-vous public, quotidien. Le travail se fait dans ce moment de rencontre avec un public. Chaque jour, une Performance/Action/danse organise et produit dans l’espace l’interprétation d’une partition corporelle et plastique, conçue selon un principe d’accumulation, de strates, de « Merzbau ».

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      La performance qui se joue sur 15/20 jours produit un espace, produit un corps, produit une danse, traces des rencontres avec un public, traces des activités à l’œuvre, traces des transformations de forme et d’état.

              

     Le corps dans cet espace déclare.

      Il annonce les lisières de la femme. Elle-même également en construction,déconstruction, bricolage. La danse donne à lire le corps, les symboles en représentation, les zones du réel et de l’imaginaire, les espaces du concept et de la magie.

       Danseuse et chorégraphe, Christine Renée Graz/lasdada est invitée de plus en plus fréquemment à participer à des événements liés à la scène de l’art contemporain. A la lisière de plusieurs champs, elle se positionne dans la mouvance de l’histoire de la performance. Ces principaux axes de travail sont: Sociabilités comme unité de production, Processus d’apparition d’activités partagées, Territoires d’échange, le commun/l’individuel générateurs d’événements, Cocotte et Poule de luxe.

dimanche 25 octobre

Performance culinaire

Kataline Patkaï
Durée: 25 mn 

    Où une femme, trois, ou cinq, apparaissent et s’immobilisent parmi l’assemblée...

        Vêtues pour l’occasion de robes et de victuailles qui s’incorporent à elles, elles s’exposent, s’offrent et se consomment. Tableau vivant, chair parmi les chairs,
l’ensemble suscite la gourmandise mais aussi d’autres sentiments plus ambivalents.

Après une formation en tant que scénographe, Kataline Patkaï collabore avec de nombreux artistes
( Pierre Jorge Gonzalez, Arco Renz, Marion Ballester.etc.) Elle signe et créé ses propres pièces depuis 2004. 

dimanche 25 octobre

Orchestre d’occasion 

Performance musicale et collective

Sur une proposition de Lore Gablier, Anne 

Dreyfus et Maxime Oudry 

Durée: 2h

         Le concert présenté à l’occasion de la clôture de frasq marque une étape dans l’exploration musicale menée au  Générateur dans le cadre d’un atelier avec une trentaine de volontaires venus d’horizons très divers. Inspiré de l’expérience socio-musicale du Scratch Orchestra, l’« Orchestre » ainsi fondé, et né du désir de se rassembler et d’expérimenter collectivement, s’est réuni de manière régulière tout au long du mois de septembre 2009, autour de partitions verbales composées entre autres par Cornelius Cardew et le Scratch Orchestra, John Cage et Maxime Oudry.


      

    Ces partitions ont toutes pour particularité de s’adresser aussi bien à des musiciens qu’à des non-musiciens, et en ce sens, elles rejoint la notion même de partition : une partition, c’est d’abord un mouvement qui procède d’une mise en partage, d’une manière de répartir qui suppose une négociation permanente.

      Interpréter une partition c’est ainsi négocier ensemble un espace, qu’il soit sonore, spatial ou temporel.


     
       L’Orchestre d’occasion, nom que le groupe s’est donné, a décidé, à l’issue de son concert pour frasq, de poursuivre ses activités et expérimentations musicales. Aujourd’hui formé d’une vingtaine des participants initiaux, et ouvert à de nouveaux participants, l’orchestre est soutenu par le Générateur, qui l’accueille en résidence permanente pour ses répétitions. 

        Maxime Oudry est un musicien autodidacte, contrebassiste, compositeur. Il partage son travail entre la musique populaire de bal et la musique expérimentale. Il a participé aux activités de l’ensemble Ryoan-Ji, qui s’est consacré à la musique de John Cage, Morton Feldman, Cornelius Cardew, ou encore Christian Wolff avec qui il organise un atelier à l’Ecole nationale des beaux-arts de Paris 

samedi 24 octobre

Amours à mort – Killing the Flirt

Performance gestuelle et multimédia 

Anna Ventura

Durée: 55 mn

      Présentés sous forme de modules autonomes, les poupées mortes de « Killing the Flirt » se déploient dans une mise en œuvre chorale résultant de la collaboration avec des artistes chorégraphes, plasticiens, musiciens, réalisateurs et vidéastes.

   

      «NO SWIMMING POOL» Noyade dans un univers aquatique virtuel. Collaboration avec le réalisateur Serge Courtinat. D’après les œuvres d’Anaîs Nin et Simone De Beauvoir et la création  « TWRC Talking with Ray Caesar » (2008)

     «C. IN THE BOX»  Rencontre avec la plasticienne Camille Benecci autour des textes du Journal de Nijinski, en collaboration avec le vidéaste Alban Van wassenhove. En écho aux créations « Bicn le Chien( 2007) et « FaunA, après midi on the Rocks « (2009).

      «POUPEE KANTOR»  D’après la création éponyme réalisée en septembre 2009 dans le cadre du projet Tumulus au Théâtre National de Debrecen, en Hongrie. Collaboration avec le réalisateur Serge Courtinat et la compositrice et musicienne Karinn Helbert (composition électronique et Cristal Baschet)

     «ISE» Un miroir regarde un miroir, dans un détournement du mythe de Narcisse plongé dans le temple japonais d’Isé. Collaboration avec la plasticienne Camille Benecci. Création. 

Une production La Ventura Cie & Département de Kréation Dynamique.

Avec le soutien de Micadanses, le Centre National de la Danse et du Générateur.

La Ventura Cie/DKD reçois le soutien de la Région Basse Normandie, la DRAC Basse Normandie, le Conseil Général du Calvados et la Ville de Caen. Remerciement à l'école des Beaux Arts d'Avignon, Daniel Favier et Ahmed Braschi.

dimanche 18 octobre

Micro-évènement n°37 / d’après “Violent Inci- 

dent”de Bruce Nauman  

Performance 

Tsuneko Taniuchi

Durée: 45 mn

         

          Deux tables sont dressées. Un couple se tient face à face. Une voix off décrit en boucle une série d’actions. Chutes violentes, coups, insultes, attaques physiques et meurtre, les couples se confrontent et explosent suivant la trame imaginée par Bruce Nauman en 1986.

        

         Mais la mécanique s'emballe et la répétition de la scène tourne à l’absurde. Le drame devient comique. Le plaisir du jeu devient communicatif et se développe autant chez les interprètes que dans le public. 

        Tsuneko Taniuchi vit et travaille à Paris depuis 1987. Depuis ces dix dernières années, elle développe la série des « micro-événements », (elle a crée ce néologisme en 1995) un ensemble de situations parfois incongrues dans lesquelles le public et l’artiste se trouvent confrontés aux limites de leurs propres perceptions vis-à-vis des structures de pouvoir et des normes sociales et culturelles.

dimanche 18 octobre

Crocodile

Performance

Ghenadie Popescu

Durée: 20 mn

         Invité  au Générateur, dans le cadre d’une résidence de quatre semaines, sa proposition pour frasq, s’est élaborée et transformée au fil de ses pérégrinations et interventions clandestines à travers la Capitale. 

    
     Dans un recoin improbable du Générateur, le public découvre l’artiste dans une baignoire. Un téléviseur bon marché diffuse un film : le voyage d’une bouteille d’eau en brouette sur le périphérique parisien. L’artiste s‘ébroue et se lave dans une mousse de sacs plastiques.


     Ghenadie Popescu est né en 1971 en Moldavie. Il vit et travaille à Chisinau.

dimanche 18 octobre

Le Haut de mon crâne

Performance

Jeanne Suspuglas

Durée : 25 mn 

         L’écrivain Basile Panurgias compose pour Jeanne Susplugas un texte en lien avec son travail sur les rituels quotidiens et les TOC. Ce texte devient le support d'un dialogue autour un geste inquiétant.

       Deux personnes sont assises dans un coin de la salle. D'abord impercetible, 

la scène se distingue peu à 

peu...

       On se rapproche, intrigués par l'intimité de leurs propos. La conversation revient en boucle. On s'éloigne alors,lassés par la stéréotypie de la situation.

      Jeanne Susplugas vit et travaille à Paris. La performance présentée au Générateur s'inscrit dans la cadre de sa première exposition personnelle, "Home", à la Maison des arts de Malakoff du 19 septembre au 22 novembre dernier.

En partenariat avec La Maison des arts de Malakoff. 

dimanche 18 octobre

A dire rien qu'être à quoi dire

Performance de groupe

Gabriel Hernandez

Durée: 50 mn

        Ballet d'étoffes: "...Partition pour un nombre illimité d’interprètes, consistant à « faire passer (l’ensemble d’objets fabriqués pour couvrir le corps, le cacher, le protéger, le parer) à une place – partie d’un espace ou d’un lieu – (où ils n’étaient pas)". 

       Suivant rigoureusement et à son propre rythme les instructions, chaque interprète enfile, ôte, accumule des vêtements de manière inattendue et parfois absurde. La partition prend fin lorsque toutes les instructions sont épuisées et que chacun est impeccablement vêtu. 

       Gabriel Hernández vit et travaille à Paris, il dirige la compagnie THEL danse, créée en 1996.

En partenariat avec Micadanses